CUBA, pays de la salsa, du rhum, du cigare,et c'est tout nouveau de badminton...

En effet, c'est pour le Tournoi International de La Havane, que la fine fleur de l'équipe de France, en quète de précieux points olympiques ou d'expérience, a traversé l'océan Atlantique et bravé huit heures de décalage horaire... Trop dur pour vous, me direz-vous ! Ben, je dois avouer que sur ce coup là, nous n'avions pas à nous plaindre, et nous ne l'avons pas fait ! C'est même avec grand plaisir, que nous avons rejoint cette île des caraïbes chargée d'histoire et de soleil...

Soyons brefs sur la compétition (car c'est important mais c'est surement pas ce qui vour interesse le plus), elle s'est très bien passée, l'Equipe raportant dans ces bagages 5 places de demi-finaliste, une dans chaque catégorie. Le niveau n'était pas très élevé car de nombreux cubains et autres mexicains trainaient dans le tableau mais à partir des quarts et surtout des demis, c'était une autre paire de manches. Sacrées manches d'ailleurs, car les 5 demi-finales furent perdues...

Enfin... Laissons le badminton de côté, et interessons nous à La Havane, car dire que nous avons vu Cuba ne peut se résumer en une visite de La Havane... Hélas, le temps nous manquait pour pouvoir visiter l'île plus avant.

Logés assez loin du centre "historique", le terme exact serait plutôt vieux centre, ou centre touristique, nous étions obligés de prendre le taxi pour jouer notre rôle de tournistes. Et prendre le taxi à Cuba n'est pas une mince affaire... Celà relève plutôt de l'aventure, et c'est le plus souvent au péril de sa vie. Imaginez des voitures d'un autre âge, de la période où les sovietiques étaient proches des cubains, roulant sur des routes plus ou moins bien entretenues, avec des chauffeurs qui ont l'air de maitriser mais quand on est pas au volant c'est pas évident à croire...

Un soir où nous rentrions du centre, après avoir négocié le prix de notre retour à l'hotel avec le chauffeur, nous sommes montées (j'étais avec Sandra et Tatiana) dans une vieille voiture russe où les intérieurs des portières en plastique n'exsitaient plus et où il fallait tirer un fil de fer pour ouvrir la portière. Bon, jusqu'ici, ça peut encore aller, le trajet ne devant durer qu'un quart d'heure, on allait pas chipoter. C'était sans compter sur le chauffeur qui s'est royalement perdu dans les faubourgs de La Havane, pour finir par emprunter un chemin de terre parsemmé de nids de poules. La forte odeur d'essence dans la voiture était des moins rassurante, et à chaque soubresaut, je me demandais si nous allions rentrer vivantes et entières à l'hotel. Finalement, nous sommes arivées saines et sauves à l'hotel, après une heure de "route" et de peur (en tous cas pour moi, je n'avais jamais eu si peur en voiture), le chauffeur de taxi pas très content d'avoir perdu autant de temps pour les quelques dollars américains que nous lui donnâmes, et qui selon ces dires ne couvraient même pas le prix de l'essence... Mais bon, c'est parfois l'avantage de négocier le prix de la course avant.

Heureusement tous les trajets en taxis n'ont pas été aussi agités !

Pour ce qui est de la ville en elle-même, la trace du temps est très présente. La plupart des immeubles sont délabrés et décrépis mais celà n'est pas sans un certain charme. Une partie de la ville est rénovée et présente beacoup moins d'attraits.

Je ne sais pas si les photos rendent bien compte de l'état des immeubles, mais c'est pour nous habitants de pays plus riches quelque chose d'assez dépaisant et étonnant.

En se promenant dans les rues de La Havane, on a l'impression que le temps s'est arrèté dans les années 70. Tout semble vieux, peu entretenu, et pourtant si habité.

Mais La Havane nous a tout de même réservé quelques agréables rencontres...

Au milieu de ces vieilles voitures, nous avons croisé de belles voitures américaines superbement entretenues, qui apportent toujours leur part de rêve...

Il faut aussi noter que certaines spécialités cubaines ne nous ont pas laissés indifférents... Je pense par exemple aux cigares, aux cocktails avec du rhum bien sûr, ou encore à leur cuisine.

Je ne pourrais cependant pas vous parler cuisine car je n'en ai qu'un vague souvenir. Je me souviens juste que nous avions mangé un très bon repas cubain dans le restau qui fait, selon les dires, le meilleur "mojito" de La Havane.

Pour ce qui est des cocktails, le choix est assez grand, mais mon avis est partagé sur ceux que j'ai gouté. Je donnerais la palme au "mojito", suivi du "daïquiri". Par contre, en ce qui concerne le "Cuba libre" (rhum-coca) et le "Cubanito" (rhum-jus de tomate), je dois vous avouer que j'ai pas aimé, mais tout celà ne reste qu'une histoire de goûts et de dosages.

Le "Mojito" est un cocktail à base de rhum (étonnant n'est ce pas!)...

Pour le faire, prenez un verre assez haut et fin, mettez une (ou deux) cuillères à café de sucre en poudre, ajoutez du jus de citron, des feuilles de menthe fraiche, du rhum (pas trop environ 1 ou 2 cl), et enfin de l'eau gazeuse (le verre doit être quasiment plein). Mélagez le tout à l'aide d'une cuillère en faisant bien attention d'écraser les feuilles de menthe pour qu'elles libèrent leur parfum.

C'est prêt, vous pouvez déguster. Si vous voulez vraiment vous mettre dans l'ambiance, dégustez avec un air de salsa et un cigare...

Sinon, y'a un autre truc qu'est sympas à La Havane, mais ça donne mauvaise conscience...

Je crois que c'était le premier jour où nous sommes aller visiter la ville avec Tatiana, on s'est bien paumées, et on a dû faire un certin nombre de bornes à pied pour retrouver le centre. Quand fatiguées de marcher sous le soleil et la chaleur, et persuadées d'être bientôt arrivées, un conducteur de "vélo-taxi" nous a proposé de nous emmener, nous avons un peu hésité, puis après avoir négosié le prix de la course nous avons accepté.

Seulement, notre éstimation de la proximité du centre était bien érronée, et le pauvre conducteur, pédalant, et soufflant, ralentissant devant tout ce qui ressemblait à un monument pour nous raconter son histoire, et surtout pour récupérer. On était vraiment mal à l'aise, nous tranquillement assises alors que lui avait l'air de peiner de plus en plus.

C'est là qu'on relativise sur la qualité de la vie française...

En matière de cigares, la découverte fut totale, et plutôt agréable. Mais bon, comme chacun sait fumer nuit gravement à la santé, alors je ne vais pas m'étendre sur le sujet...

C'est dommage car j'ai une belle galerie de portraits, mais bon, c'est pas gentil de balancer les autres... (Ou alors va falloir aligner !!! J'attends vos propositions par e-mail... Chaque photo à son prix... Je déconne bien sûr ! Enfin presque...)

Bon, je crois que cet épisode cubain est fini. Vous ètes déçus, normal, je vous ai bien dit que vous perdiez votre temps sur mon site...

Enfin, si vous voulez trouver un petit air de Cuba, je ne peux que vous conseiller d'écouter Compay Secundo, ou Buena Vista Social Club, ou autre, de vous asseoir à l'ombre d'un palmier ou d'un cocotier, d'allumer un cigare, et de siroter un p'tit cocktail ou à la rigeur, une noix de coco fraichement coutée du cocotier... Prenez le temps de vivre et profitez s'en...

Pour ma part, je vais m'en retourner à la vie citadine, remercier Tatiana Vattier pour les photos, et redescendre de mon nuage aux souvenirs... Adios !

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